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On aurait dû laisser un mot

Durée : 1h45

Public : Tout public à partir de 12 ans

Prenez un village,
Comme peut-être n’importe quel village :
Appelez-le Moret-sur-Raguse.
Tout près du Bois de la Sente, sur la route de Landon.

Le cimetière…
Et ses morts…
Tendez l’oreille et écoutez !
Écoutez la voix de ces morts qui racontent leur vie, leur disparition, leurs regrets, leurs angoisses, leur ignorance dans cette polyphonie, où s’entrechoquent des récits qui viennent sensiblement résonner sur nos propres vies.

Mettre en scène la voix des morts ! C’est absurde, ça fait peur et c’est drôle.

La mort est une disparition en deux temps : d’abord celle du corps, puis celle des souvenirs. Ensuite viennent d’autres vies, puis d’autres morts et ainsi de suite... Comme sur scène : une œuvre est jouée, quitte le théâtre, une autre prend la place, et disparait à son tour. 

C’est avec cette idée de mouvement permanent de remplacement, d’apparition, de disparition, qu’est proposée la représentation : une succession de codes de jeu, du silence, un espace vide ou très encombré, de la musique, un groupe de gens qui surgit... et laissant le temps d’un tableau, la parole s’installer, se faire entendre, puis disparaître et passer au tableau suivant. 

Comme si, pour représenter la mort, il fallait exagérément dessiner la vie. Et pour ne pas sombrer, rire. 

Et en fond de scène, un corps qui ne fait rien, à qui il n’arrive rien, qui ne participe à rien, regarde, peut-être, contrepoint du mouvement, image de la perte des propriétés de la vie. 

Prenez un village,
Comme peut-être n’importe quel village :
Appelez-le Moret-sur-Raguse.
Tout près du Bois de la Sente, sur la route de Landon.

Le cimetière…
Et ses morts…
Tendez l’oreille et écoutez !
Écoutez la voix de ces morts qui racontent leur vie, leur disparition, leurs regrets, leurs angoisses, leur ignorance dans cette polyphonie, où s’entrechoquent des récits qui viennent sensiblement résonner sur nos propres vies.

Mettre en scène la voix des morts ! C’est absurde, ça fait peur et c’est drôle.

La mort est une disparition en deux temps : d’abord celle du corps, puis celle des souvenirs. Ensuite viennent d’autres vies, puis d’autres morts et ainsi de suite... Comme sur scène : une œuvre est jouée, quitte le théâtre, une autre prend la place, et disparait à son tour. 

C’est avec cette idée de mouvement permanent de remplacement, d’apparition, de disparition, qu’est proposée la représentation : une succession de codes de jeu, du silence, un espace vide ou très encombré, de la musique, un groupe de gens qui surgit... et laissant le temps d’un tableau, la parole s’installer, se faire entendre, puis disparaître et passer au tableau suivant. 

Comme si, pour représenter la mort, il fallait exagérément dessiner la vie. Et pour ne pas sombrer, rire. 

Et en fond de scène, un corps qui ne fait rien, à qui il n’arrive rien, qui ne participe à rien, regarde, peut-être, contrepoint du mouvement, image de la perte des propriétés de la vie. 

Prenez un village,
Comme peut-être n’importe quel village :
Appelez-le Moret-sur-Raguse.
Tout près du Bois de la Sente, sur la route de Landon.

Le cimetière…
Et ses morts…
Tendez l’oreille et écoutez !
Écoutez la voix de ces morts qui racontent leur vie, leur disparition, leurs regrets, leurs angoisses, leur ignorance dans cette polyphonie, où s’entrechoquent des récits qui viennent sensiblement résonner sur nos propres vies.

Mettre en scène la voix des morts ! C’est absurde, ça fait peur et c’est drôle.

La mort est une disparition en deux temps : d’abord celle du corps, puis celle des souvenirs. Ensuite viennent d’autres vies, puis d’autres morts et ainsi de suite... Comme sur scène : une œuvre est jouée, quitte le théâtre, une autre prend la place, et disparait à son tour. 

C’est avec cette idée de mouvement permanent de remplacement, d’apparition, de disparition, qu’est proposée la représentation : une succession de codes de jeu, du silence, un espace vide ou très encombré, de la musique, un groupe de gens qui surgit... et laissant le temps d’un tableau, la parole s’installer, se faire entendre, puis disparaître et passer au tableau suivant. 

Comme si, pour représenter la mort, il fallait exagérément dessiner la vie. Et pour ne pas sombrer, rire. 

Et en fond de scène, un corps qui ne fait rien, à qui il n’arrive rien, qui ne participe à rien, regarde, peut-être, contrepoint du mouvement, image de la perte des propriétés de la vie. 

Equipe artistique

Adaptation de : La Mastication des morts de Patrick Kermann (éditions Lansman)

Mise en scène : Grégory Faive

Scénographie : Vincent Guyot et Grégory Faive

Création lumières : Vincent Guyot

Régie lumières : Mathieu Tomasini

Création son : Laurent Buisson

Jeu : Anne Castillo, Luc Cerutti, Émilie Geymond, Bénédicte Lesenne, Kevin Sinesi. Avec la participation des enfants de Moret-sur-Raguse tombés au champ d’honneur.

Partenariat

Production : Le Chat du désert

Co-production : Le Tricycle-Grenoble et la ville de La Tour du Pin

Soutiens : Ville de Grenoble, Département de l’Isère, Région Auvergne-Rhône-Alpes, STMicroelectronics.

Décor : Les Ateliers de la ville de Grenoble

A propos

Le spectacle a été créé en 2015 au Théâtre 145 à Grenoble et a tourné ensuite à Champ-sur Drac, la Tour du Pin, le Grand angle de Voiron, L’EST à l’UGA et au Théâtre Municipal de Grenoble. Dans chaque ville, un groupe d’adolescents ou de comédiens amateurs est formé pour jouer la scène du Monument aux Morts.

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